« Celui qui marche et qui guérit
» en concert aux Vieilles Charrues à Carhaix
Entrez dans le monde de Nosfell
De Carhaix, Vieilles Charrues, vous voilà partis pour
la Klokochazia, cette étrange et intime contrée où
vit, chante et danse Nosfell « Celui qui marche et qui guérit
», artiste protéiforme.
Nosfell serait un animal ? Oui. Un caméléon
aux grands yeux noirs, fluide et fin, aux tatouages du plus bel effet.
Qui danserait, serpent, singe, poisson... Artiste protéiforme,
Nosfell a reçu le don des voix : murmure tendre,
ton enfantin, cri du coeur, plainte rauque, grave de velours... Penchés
sur le phénomène, les spécialistes observent :
« Ce Nosfell, inclassable, super original, techniquement
très fort ». Son spectacle ? « Une
création d'atmosphères, et, plus qu'une expérience
sonore, une prestation également visuelle et sensorielle. »
Pour mieux s'incarner en chacun, le fantasque Nosfell
s'est inventé un langage personnel, le Klokobetz, 283 mots qui
contiennent les mythes d'un pays imaginaire, le Klokochazia : «
Je désire exceller dans l'art de la suggestion. Je présente
un travail très intime. Mon but est de réussir à
le rendre universel et humain. Je suis très fier quand les gens
me disent que mon concert leur a fait retrouver des souvenirs, des lectures,
des images ou des sensations très personnelles. »
Une mélodie « Mindala Jinka », une bribe de phrase
« Pomaïe Klokochazia Balek », et Nosfell
chante tout un monde, peuplé de personnages curieusement familiers,
héros d'aventures bizarres.
Face à des milliers de spectateurs, sacré défi
que lance Nosfell, le « jam-man », qui
se sample lui-même sur scène, construisant ses morceaux
au fur et à mesure, bouclant ses voix et ses accords toujours
en direct. Un principe d'empilage de voix, de cordes, de percussions
auquel se rallie un précieux complice, le talentueux violoncelliste
Pierre le Bourgeois. Certains n'arrivent parfois pas y croire, criant
d'abord au play-back, avant de succomber, inévitablement,
au charme de cet irrésistible voyage musical, oscillant entre
rêve et réalité.
Ponctuant ses morceaux d'interludes amusants, initiateur d'incroyables
dialogues avec son public, Nosfell conçoit
ses concerts comme « un labeur divin », souvent
effectué en équilibre sur un pied, usant de la guitare
comme d'une baguette magique. « J'ai plus envie de jouer
« avec » mes morceaux que de les jouer », dit
l'artiste, qui puise dans toutes les musiques du monde : «
C'est le caractère ethnique des musiques qui m'intéresse,
qu'elles soient anciennes ou modernes. » Râles
caverneux ou ondulations cristallines : « Le choix des
histoires me permet de justifier l'utilisation de la voix à son
maximum. Je n'explore pas les sons pour le seul plaisir de faire des
hauts et des bas. Chaque son contient du sens. Je change de ton parce
que j'incarne différents personnages : une jeune femme aux mains
pleines de sève, un vieil homme que plus personne n'écoute.
» Nosfell signifierait « Celui
qui marche et qui guérit », « comme ces noms
de métier devenus des noms de famille ».
Pratique. Nosfell , dimanche 24 juillet
aux Vieilles Charrues, scène Kerouac. Forfaits : 66 € les
trois jours et 26 € la journée. Rens. et infos sur : www.vieillescharrues.asso.fr
ou n°Indigo 0820 890 066. Mail : festivaliers@vieillescharrues.asso.fr
Nosfell , une voix
phénoménale au service d'un univers étrange
Ils sont drôles, débordant d'énergie
et ont du mal à quitter la scène. Il est près de
4 h du mat, samedi, et Rubin Steiner et ses musiciens achèvent
un set décoiffant, comme le Forum en a le secret. Public hilare
et bondissant dans la fosse, ou bien massé à l'étage
où la circulation devient de moins en moins fluide... Rubin Steiner,
bien sûr, c'est des machines, un ordinateur et des bidouillages.
Mais surtout, quatre musiciens qui s'éclatent sur scène,
torturent leurs guitare, basse, batterie, trombone... s'égosillent
et font le clown.
Plus tôt, le Forum avait vécu une expérience étrange.
Celle d'un concert de Nosfell, l'homme à la
gestuelle d'un piaf contorsionniste. Et surtout à l'imaginaire
sans limite, inventant un monde merveilleux, la Klokochazia, dont il
a mission de transmettre légendes et mélodies populaires.
Avec une arme insolente de virtuosité : une voix qui livre
des sons gutturaux d'un autre âge ou s'élève dans
un registre féminin.
Il l'enregistre en direct, la fait passer en boucle. Et la marie avec
sa guitare et le violoncelle de son complice Pierre Le Bourgeois.
Une plongée dans un monde parallèle, grisant.
Lundi
23 mai 2005
Edition : Caen - Rubriques : Caen Ville
L'espace Puzzle était bondé
vendredi soir
Voyage dans l'univers de Nosfell
Le public était venu nombreux, vendredi soir, à l'espace
Puzzle, découvrir Nosfell, un artiste original
et talentueux
Le public, qui a eu la bonne idée de venir voir Nosfell,
vendredi soir, à l'espace Puzzle, a découvert un artiste
talentueux d'une originalité certaine. Accompagné d'un
violoncelliste, Labyala Nosfell joue de la guitare et de la voix, instrument
à part entière dans son univers particulier. Bienvenue
en Klokochazia.
La première partie a été assurée par Tranquille,
qui porte bien son nom, vu la langueur de la musique délivrée
par l'unique membre du trio présent, vendredi soir.
Le public a ensuite fait la rencontre d'un personnage issu d'un univers
poétique particulier : Labyala Nosfell. Le
jeune homme joue de deux instruments : de la guitare et de la voix.
A l'aide d'un séquenceur, l'artiste, tel un « human beat
boxer » crée en direct ses rythmiques qu'il balance en
boucle.
La guitare et le violoncelle viennent se superposer sur ce fond sonore.
Le morceau se construit sous les yeux d'un public attentif. Entre les
titres, Nosfell raconte l'histoire de son pays, le
Klokochazia. Difficile de tout saisir dans son dialecte mais le public
se laisse charmer.
Proche du théâtre, l'artiste bouge sur scène tel
un pantin désarticulé, passe dans le public pendant que
les enceintes répètent en boucle une rythmique faite de
cris buccaux et autres onomatopées où sa voix puissante,
aussi à l'aise dans les graves que les aigus, apparaît
irréelle. Les seuls instants où l'artiste semble saisissable
c'est lorsque qu'il accorde sa guitare, mais cela ne dure que quelques
secondes.
Les morceaux aux accents rock, groovy ou hip-hop s'enchaînent
sans temps mort et rebondissent les uns sur les autres. Le concert se
termine dans une cacophonie sonore ou les sons éléctro
se mélangent aux cordes malmenées de la guitare et du
violoncelle. L'espace Puzzle en redemande, le rappel est tout en puissance
et très klokochazien. Mais déjà Nosfell
doit repartir chez lui. Comme quoi il reste encore des portions de «
terra incognita » sur terre, il suffit de tendre l'oreille.
Vendredi
20 mai 2005
Edition : Caen - Rubriques : Vie en ville
Nosfell , caméléon
musical, en concert à Puzzle
Nosfell , ce soir, à Puzzle
Avec ses multiples voix et sa guitare, Nosfell,
caméléon musical, unique locuteur d'une langue étrange,
incarne différentes facettes des arts de la scène. Seul
sur scène, il est un artiste protéiforme, inclassable,
authentique... Sa musique, véritable « melting-folk »,
est une fusion puissante de rage et de douceur. Dans un style personnel
indéfinissable, se mêlent le son cristallin de Bobby Mc
Ferrin, l'énergie des Claypool, la puissance mélodique
de Joni Mitchell et la féerie de Tom Waits.
Il crée en live, à l'aide de sampler, une superposition
de guitares et de voix pour gagner en ampleur et tracer les contours
d'un univers aux multiples facettes.
La première partie sera assurée par Tranquille, en solo.
Ses folk-songs, en anglais dans le texte, trouvent leur inspiration
dans la musique anglaise et américaine : le folk de Nick Drake
et Léonard Cohen ou la pop dérangée de Radiohead
et Elliot Smith.
Ce vendredi, à 20 h, à l'Espace Puzzle, 28, rue de Bretagne.
Tarifs : 10 € et 8 € (réduit). Rens. 02 31 38 28 28.
Dimanche
15 mai 2005
Edition : Normandie - Rubriques : Le guide
de votre semaine
Caen,
Nosfell invente l'avenir du rock à l'espace Puzzle vendredi
Avec ses multiples voix et sa guitare, ce caméléon musical,
unique locuteur d'une langue étrange, incarne différentes
facettes des arts de la scène. Seul sur scène,
Nosfell est un artiste protéiforme, inclassable, authentique.
Sa musique, véritable « melting-folk », est une fusion
puissante de rage et de douceur où se mêlent le son cristallin
de Bobby Mc Ferrin, l'énergie des Claypool, la puissance mélodique
de Joni Mitchell et la féerie de Tom Waits. Nosfell
crée en live, à l'aide de sampler, une superposition de
guitares et de voix pour gagner en ampleur, et tracer les contours d'un
univers aux multiples facettes. Les concerts de Nosfell
sont des invitations au voyage dans une contrée apparemment inconnue.
Mercredi 20 mai à 20 h à l'espace Puzzle. Tarifs : de
8 € à 10 €. Réservations à la Fnac et
à Puzzle 02 31 38 28 28.
Lundi
9 mai 2005
Edition : Rennes 1 - Rubriques : Sortir à
Rennes
Nosfell , avant les
Charrues et Montreux
Nosfell et son complice violoncelliste,
Pierre Le Bourgeois, sont aux anges : leur calendrier de concerts est
copieusement garni.
Rock'n solex, non plus, n'a pas résisté,
samedi. A Nosfell, sa voix élastique, son show
venu d'ailleurs. Du Klokochazia, très précisément,
sa planète Mars à lui d'où il ramène un
melting-folk sensuel et envoûtant. Avant d'attaquer les festivals
de l'été, le jeune homme s'est offert sa seconde escale
rennaise, après les Trans.
Ne lui parlez pas des Trans Musicales. Nosfell
et son complice, Pierre Le Bourgeois au violoncelle, n'en gardent pas
un bon souvenir. «Ce soir-là,
on a passé notre temps à faire des signes pour régler
des problèmes techniques. Impossible de se concentrer. Mais,
bon, les Trans, c'est bien d'y être.» Absolument.
Car, après, les portes s'ouvrent. Ce concert « raté
» de décembre a bien joué le rôle de sésame
puisque, depuis, tout le monde s'arrache Nosfell.
«On fait quinze dates par mois. On sera
aux Eurockéennes, aux Vieilles Charrues, aux Francofolies, à
Montreux,... » L'ambassadeur du Klokochazia
est sur un nuage. Samedi soir, le public de Rock'n solex lui a fait
un triomphe. Pourtant, on s'étonne toujours qu'un univers si
personnel, fragile comme de la porcelaine, puisse s'accommoder d'une
grande salle. «Notre show repose sur
des boucles musicales que nous enregistrons en direct.»
Et sur la performance très physique de Nosfell
en guerrier, torse et pieds nus, dont la voix navigue des graves les
plus profonds aux aigus les plus stridents. Certes, Nosfell
a l'habitude des foules. Depuis qu'il a remplacé au pied levé
The Roots pour affronter, seul, le Parc des Princes, en première
partie des Red hot. «Le gars qui hurle
sans prévenir, l'autre qui commande une bière, bien sûr
que c'est déstabilisant. Mais, on s'y fait. Sans renoncer à
notre univers, à notre invitation au voyage.»
Nosfell aurait bien tort : les candidats à l'embarquement
sont de plus en plus nombreux.
Benoit LE BRETON
Mardi
22 mars 2005
Edition : Finistere Sud - Rubriques : Cornouaille
Il cherche à toucher l'humain dans son public
Nosfell l'enchanteur a tenu son pari
Arbre ou liane, Nosfell est gonflé de la musique
d'épopées étranges que le vent souffle aux oreilles
des coeurs purs : le spectacle est remarquable. Tour de chant, tour
de force, Nosfell en solo parle à l'imagination de chacun dans
la salle. Mi-conte, mi-chant indigène d'une contrée indéfinissable,
Nosfell s'est inscrit dans les mémoires du public châteaulinois
vendredi. Pas plus de 150 personnes pourtant pour cette prestation exceptionnelle
par son originalité et l'intensité du concert, avant le
swing de Jesus Volt.
Onomatopée ou son de gorge ? La langue de
Nosfell est musique et poésie, son spectacle en appelle
à la sensibilité du public, louvoie entre conte, magie,
musique actuelle ; mimiques et contorsions font le reste. Si
Nosfell joue d'emblée dans la cour des grands c'est
probablement parce qu'il maîtrise tous ces paramètres qui
font de lui un artiste accompli. Par ailleurs, Nosfell
possède un registre de voix d'une ampleur exceptionnelle qu'il
exploite sans relâche.
Le public se laisse emporter au Klokochazia
(son pays, ça va de soi), où les corps se changent en
lianes comme le sien, où les arbres susurrent à l'oreille
des enfants les musiques du monde. Le beau se fait multiple, et rien
ne saurait le réduire. Par un jeu de pré-enregistrement,
Nosfell donne l'illusion de multiplicité. Le public est venu
se faire surprendre et ne repart pas déçu : il reste bouche
bée parfois, amusé, séduit, emporté par
la tendresse de certaines mélodies, leur harmonie. Gageons qu'accompagné
de son violoncelliste, le spectacle de Nosfell gagne en liant et en
ampleur. Jesus Volt ? Attendu par les noctambules, le groupe a la fougue
d'un groupe blues rock traditionnel : le groupe s'inscrit dans la plus
pure des lignées du genre. Mais pour éviter les polémiques,
on évitera toute tentative de classement. Comme aime à
le rappeler Lord Tracy « On nous reproche bien souvent
de ne pas être un groupe de blues dans l'esprit de Chicago. Mais
nous ne sommes ni Noirs, ni Américains ». OK ?
A retenir cependant, le groupe a tous les talents pour chauffer une
salle.
Prochains concerts : vendredi
25 mars, Rubin Steiner et son Neu Band, 15€ (13 en location) ;
Dimanche 27 mars, Bjorn Berge, 12€ (10 en location). Tél.
02 98 86 27 95. www.runarpuns.com
vendredi
18 mars 2005
Edition : Finistere Sud - Rubriques : Cornouaille
Découvert aux Transmusicales,
il joue ce soir au Run ar puns La révélation Nosfell
à Châteaulin
L'inclassable Nosfell joue sur la scène du
Run ar Puns ce vendredi soir.
Êtes-vous déjà allé en Klokochazia
? Nosfell vous y invite, ce vendredi soir, en passant par la scène
du café-cabaret châteaulinois le Run ar puns. Révélation
des dernières Transmusicales rennaises, un artiste inclassable
à ne pas manquer.
« Une prestation inclassable, super original, techniquement
très fort... » L'équipe du Run ar Puns,
qui l'a découvert aux dernières Transmusicales rennaises,
s'engage, unanime : « Nosfell est une révélation
». Et aussi un caméléon, «
un artiste protéiforme, aux confins du rêve et de la réalité. »
Il serait donc préjudiciable de le manquer ce soir. Crâne
rasé, les bras et un côté du torse tatoué,
vêtu d'une sorte de pagne sur un pantalon flottant. Seul, ou en
duo avec son violoncelliste complice, Pierre Le Bourgeois. Un spectacle
de Nosfell n'est pas seulement une expérience
sonore, c'est aussi visuel et sensoriel. Car Nosfell
est un créateur d'atmosphères. Il danse, animal, serpent,
singe, poisson, le corps disloqué, incarnant les différentes
facettes des arts de la scène. Il chante, coulant, tendre, puis
grimpe à l'octave, se fait cri, plainte, redescend, rauque, dans
les sombres graves. Une singulière souplesse vocale qui fait
dire à l'un de ses fans, sur le net, « ce type
enterre Jeff Buckley (sérieusement) ! »
Un travail intime
Personnage à part du rock made in France, Labyala Nosfell
s'est inventé un langage personnel, le Klokobetz, idiome d'un
pays imaginaire, le Klokochazia. Ses 283 mots lui permettent de «
raconter les mythes de ce pays, d'exprimer des choses que je ne pourrais
dire dans notre langue. Je veux tout faire pour exceller dans la suggestion.
Je suis très fier quand, à la fin d'un concert, les gens
me disent que cela leur a fait penser à telle lecture ou tel
souvenir, quelque chose de très personnel. Je présente
un travail qui est pour moi très intime. Mon but est de réussir
à le rendre plus universel, humain. »
Nosfell , qui se sample lui-même sur scène,
construisant ses morceaux au fur et à mesure dit : «
J'ai plus envie de jouer « avec » mes morceaux que de les
jouer ». Il a aussi - respect- assuré la première
partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers au Parc des Princes,
devant quelque 30 000 spectateurs.
Autre révélation, encore française, de la même
soirée, Jésus Volt, un groupe mi-dieu, mi-démon,
aux guitares tranchantes et riffs ressuscitants, que ne renierait pas
le John Spencer Blues Explosion. Un chanteur charismatique, Lord Tracy,
dandy électrique, et un son urbain que l'on retrouve sur leurs
deux CD, dont le second, Electro button funky coxxx, a décroché
trois étoiles dans la très sélective revue Guitar
& Bass.
- Nosfell & Jésus Volt, ce vendredi
18 mars au café-cabaret le Run ar Puns, Châteaulin, à
partir de 21 h 30, 13 € au guichet. Rens. 02 98 86 27 95.
Blues, rock et chanson française
au Bacardi samedi
Après son triomphe au Transmusicales, Nosfell
sera samedi sur la scène du Bacardi.
Samedi 19, à partir de 21 h, l'association Melrose
propose, au Bacardi, un plateau rock et chanson de premier plan, avec
Nuit San Pedro (chanson française), Nosfell (chanson théâtrale)
qui débarque en centre-Bretagne après son triomphe aux
Transmusicales, et Jesus Volt (New Rock Blues).
Jésus Volt aime son prochain, et c'est parce
qu'il est influencé par ce bon vieux blues qu'il se donne un
malin plaisir à le triturer et le mixer avec du funk, du rock,
du punk, de l'électro... Et si les musiciens du groupe aiment
aussi la scène, c'est parce que le public le leur rend bien.
Avec plus de 500 concerts en Europe et en Australie, et des prestations
scéniques impressionnantes, Jesus Volt est branché sur
la haute tension!
Avec ses multiples voix et sa guitare, Nosfell,
caméléon musical, unique locuteur d'une langue étrange,
incarne différentes facettes des arts de la scène. Il
nous mène aux confins du rêve et de la réalité.
Seul sur scène, Nosfell est un artiste protéiforme,
inclassable, authentique. Ce qui est certain, c'est qu'un concert de
Nosfell est une expérience unique - à
la fois sonore, visuelle et sensorielle - qui ne se laisse pas oublier.
Suivi par un public toujours plus nombreux, Nosfell
a déjà été plébiscité par
la presse qui s'est fait l'écho de moments rares, depuis son
double prix au tremplin Starting rock du Chorus des Hauts-de-Seine 2003
(prix du public et prix du jury), les prix Attention Talent Scène
et Sacem aux Découvertes du Printemps de Bourges et de la Fnac
édition 2004, jusqu'à son récent passage au festival
Rock en Scène et aux Transmusicales de Rennes. Auteur de tous
les textes, il impressionne par sa manière de les interpréter:
la singulière souplesse de sa voix utilisée comme un instrument
à part entière, l'implication physique totale, l'abandon
et la générosité.
Pratique. Samedi 19, à partir de 21 h, Jesus
Volt (blues rock), Nosfell (chanson théâtrale)
et Nuit San Pedro (chanson française), en concert au Bacardi
(Callac), organisé par l'association Melrose. Entrée:
12 €.
Primé au printemps de Bourges, révélation des
Trans 2004, un spectacle de Nosfell n'est pas seulement
une expérience sonore, elle est aussi visuelle et sensorielle.
Cet artiste est un créateur d'atmosphère. Musique rock,
melting-folk, tantôt puissante, tantôt douce. Sa singulière
souplesse vocale fait ressentir, en anglais ou dans sa langue (le Klokobetz),
les histoires d'un ailleurs, la planète Klokochazia. Les concerts
de Nosfell sont des invitations au voyage dans une
autre dimension.
Jeudi 17 mars, à 21 h, à l'Appel d'airs, à Trébry.
Tarifs : 6 €, en location ; 8 €, sur place. Contact : tél.
02 96 67 27 70.
Journal Ouest-France du lundi 14 mars 2005
Edition : Angers Segre - Rubriques : Angers Ville
Le Chabada a fait le plein la semaine dernière
Nosfell , atout diabolique et magique
Nosfell , véritable phénomène, était en apéro-concert devant plus de 500 personnes mercredi au Chabada La Smac (Salle de musiques actuelles) angevine a vécu une semaine réjouissante avec la venue des classieux Wallons de « Girls in Hawaï » et du jeune prodige Nosfell. Deux beaux et bons concerts auxquels, fait trop rare pour le Chabada, le public a fait honneur.
Les Wallons de Girls in Hawaï ne sont pas du genre expressif. Mais ce sextet venu de l'autre pays de la pop a l'art de mettre un public dans sa poche. Ravis de jouer devant une grande salle fort garnie, ils ont également apprécié l'accueil fait à leur première partie, la formation flamande de Sioen. Girls in Hawaï joue une musique intemporelle, une pop lancinante, éthérée, à la beauté enchanteresse. Un an et demi après la sortie d'un album très remarqué, le groupe surfe encore sur le succès. L'approche artisanale, la présence de trois guitares et de deux voix au chant et la sensibilité qui émane de ces six garçons forment un cocktail plus que séduisant.
Une vraie claque... Lorsque Monsieur Nosfell apparait sur scène, guitare en bandoulière, accompagné d'un contrebassiste, on ne se doute pas que cet apéro-concert du mercredi 9 mars restera comme l'un des moments très forts de la saison. Certes, il existait des signes avant-coureurs : les programmateurs des dernières Trans l'avaient déjà repéré, une très bonne radio parisienne n'avait pas hésité à la mettre sur ses ondes et le Chabada en avait fait la couverture de son Programme n° 66. Mais Nosfell est à voir plus qu'à disserter et l'on s'excusera ici de la contradiction. Difficile en effet de résumer un tel phénomène : Nosfell-Protée parvient à imposer ce qu'il y a de plus difficile en musique, la création d'un univers. Univers langagier avec cette sémantique hybride où l'on décèle de l'anglais mais qui se nourrit surtout de syllabes agencées de manière facétieuse ; univers musical avec la technique du re-recording (enregistrement de sa propre voix _ en l'occurrence, Nosfell se fait beat box _ qui forme la base rythmique) et ce minimalisme fertile ; univers mythique enfin, Nosfell s'étant créé un monde avec ses mages et ses arbres qui pleurent. Rien ne serait vraiment transcendant (Lo'Jo ou encore Magma ont oeuvré en ce sens) si tout cela n'était autant habité par un Nosfell au charisme et à l'aisance bluffantes. Imparable !
Prochain rendez-vous Chabada : Roots Manuva (date unique dans l'Ouest mardi 15 mars, 12 €, 15 € et 17 €); Thierry Robin trio (mercredi 16 mars, 12 €, 15 € et 17 €) et Antibalas Afrobeat Orchestra (samedi 9 mars, 10 €, 13 € et 15 €).
Jeudi 13 janvier
2005 Edition : Le Mans Sarthe Nord - Rubriques
: Le Mans
Le guitariste chante dans une langue
imaginaire
et ses concerts fascinent
Nosfell le caméléon,
bête de scène
Nosfell , inventeur d'un melting-folk sensuel et
envoûtant, déploie une voix hors du commun.
Moisson de prix dans des festivals, premières parties
de Miossec, concert aux dernières Transmusicales de Rennes :
révélation de l'année 2004, Nosfell fait étape
à Allonnes, ce vendredi. Entretien avec un chanteur-guitariste
hors normes, dont les prestations scéniques ont de quoi surprendre
les plus blasés.
Vos chansons évoquent les histoires d'un pays imaginaire, Klokochazia,
dans une langue inventée, le klokobetz.
Cette langue me permet d'exploiter la voix et de mettre en avant ce
que je ressens, pour créer des mélanges d'humeur. Je veux
faire travailler la subjectivité du public, son interprétation.
Dans chaque histoire, je mets en scène des personnages, comme
Darazdeblek, chassé parce qu'il avait voulu apprendre la musique
aux enfants. Au pied d'un arbre, j'ai entendu la mélodie qu'il
avait soufflée avec de s'éteindre.
Vous êtes proche de l'univers du conte.
Le conte fait partie de mes influences. Comme la mythologie, le voyage.
Nosfell signifie « Celui qui marche et qui guérit
». Ça peut paraître prétentieux, mais c'est
comme ces noms de métier devenus des noms de famille.
Râles caverneux à la Tom Waits, ondulations cristallines
: sur scène, votre voix, très troublante, part dans tous
les sens. Vous l'utilisez comme un instrument à part entière.
Le choix des histoires me permet de justifier l'utilisation de la
voix à son maximum. Je n'explore pas les sons juste pour le plaisir
de faire des hauts et des bas. Le son a du sens. Je change de ton parce
que j'essaie d'incarner différents personnages : une jeune femme,
un vieil homme que plus personne n'écoute.
Vous jouez avec un violoncelliste, en construisant vos morceaux à
partir de samples.
Tout est samplé en direct. Un exercice qui demande beaucoup
de concentration. Du coup, ce ne sont jamais tout à fait les
mêmes boucles. Même si tout est écrit, j'essaie de
créer quelque chose de nouveau à chaque fois, de laisser
la place à l'improvisation.
Sur scène, vous avez un jeu très théâtral
: torse et bras recouverts de tatouages, mouvements qui font penser
à des animaux. Vous jouez souvent juché sur un pied.
Jouer sur un pied, c'est naturel. Je me sens bien dans cette position,
même si ce n'est pas l'idéal pour mon dos. Je suis sensible
à l'expression corporelle, j'essaie d'utiliser la scène
au maximum, mais tout est très spontané. Le yoga m'a beaucoup
aidé. Ça permet de travailler sur soi, de visualiser ce
qui se passe à l'intérieur.
Vendredi
3 décembre 2004
Edition : Rennes 1 - Rubriques : Sortir à
Rennes
Nosfell , la voix du
Klokochazia
Le show de Labyala Nosfell, torse et pieds nus,
est attendu, ce soir, comme une possible révélation.
Les Trans ont un faible pour les projets bizarres, les doux-dingues
inclassables. Dans la catégorie, Nosfell est
clairement repéré. Mais, attention, cet artiste à
la voix incroyable, tout droit débarqué du Klokochazia,
ne sera pas l'amuseur de cette édition. Mais bien plutôt
l'une de ses révélations.
Labyala Nosfell est son vrai nom et, promis, il
vient bien du Klokochazia même si, bien sûr, tous les atlas
du monde sont là pour le démentir. Le jeune homme de 26
ans entretient le mystère. « Sur scène,
je présente des humeurs et des histoires de ce pays, confie-t-il.
Ou, du moins, je l'ai fait ressentir au public, à travers
des couleurs musicales. » En concert, Nosfell,
torse et pieds nus, n'est accompagné que d'un violoncelliste,
lui-même assurant la guitare et le sampler. « J'essaie
d'exploiter la scène au maximum en utilisant la musique, mais
aussi l'expression corporelle. » Ni vraiment folk, ni
vraiment jazz, son univers musical déroute. Et fascine très
rapidement, d'abord par quelques mélodies accrocheuses, puis
par son incroyable richesse. « Je puise dans tous les
folklores du monde, sourit-il. C'est le caractère
ethnique des musiques qui m'intéresse, qu'elles soient anciennes
ou modernes. »
D'emblée, en écoutant « Pomaïe Klokochazia
balek », son premier album autoproduit, on est frappé par
la voix de Nosfell. D'une souplesse, d'une élasticité
incroyables. Le jeune homme peut adopter le timbre d'une gamine de dix
ans sur une ritournelle enfantine avant, sur le morceau suivant, d'avoir
la voix éraillée d'un Tom Waits. Un grand écart
réalisé, le plus souvent, en Klokobetz, la langue dont
il se dit le porte-parole. « Elle me permet d'aborder
des tessitures et des couleurs vocales que je ne pourrais atteindre
avec d'autres langues. »
Seul au Parc des Princes
A son tableau de chasse, Nosfell compte un titre de «
révélation » au dernier Printemps de Bourges. Et,
surtout, un concert, seul face à 30 000 personnes, en juin dernier,
au Parc des Princes, en première partie des Pixies et des Red
hot chili peppers. « Quelque chose d'énorme, impressionnant
! On m'a appelé à 14 h pour jouer à 19 h dans un
stade, afin de remplacer les Californiens de The Roots ! »
Autant dire que le jeune homme est tout à fait apte à
relever le défi des Trans Musicales.
Benoit LE BRETON
Vendredi
26 novembre 2004
Edition : Alencon-Orne Est - Rubriques : Alençon
Entendu à La Luciole, mercredi
Nosfell , un phénomène
artistique
Nosfell , un caméléon musical, une
boîte à rythmes humaine en scène.
Nosfell s'est produit mercredi soir à
La Luciole devant une salle pleine. Un phénomène musical,
plus proche de la performance artistique que du concert, qui a emmené
les spectateurs découvrir l'univers étrange de Klokochazia,
plein de superpositions de voix, de borborygmes et de guitares.
Le concert de Nosfell, c' était une soirée
du mercredi à 5 € la place. Un de ces concerts rares où
le public se précipite, qu'il se dise : « Je ne
sais même pas qui c'est, mais un type marqué inclassable,
j'avais envie de voir ça », ou bien qu'ils soient
de ceux, moins nombreux certes, incollables en Klokobetz, la langue
de l'univers nosfellien.
Un public assez intrigué au départ, mais qui a vite
embarqué pour Klokochazia, Nosfell jouant les
guides, guitare en main. Une expérience sonore où il joue
de la voix et des retours de sons pour donner une ambiance sonore déroutante.
Mais loin d'être désagréable.
La salle a complètement accroché aux sonorités
émises par cette boîte à rythme humaine, se mouvant
avec des gestes de marionnette dont les fils sont tenus par on ne sait
qui. Tout cela n'avait finalement pas grand-chose à voir avec
un concert. Mais la performance était celle d'un bel artiste.
Mardi 23 novembre
2004
Edition : Alencon-Orne Est - Rubriques : Alençon
Rock et melting-folk sur la scène des musiques actuelles
Labyala Nosfell mercredi à La Luciole
Nosfell , à la voix coulante qui se fait tantôt
douce, tendre, plainte ou cri rauque.
Jean-Luc Bertini
Rangé au registre des « inclassables »,
Labyala Nosfell sera sur la scène de La Luciole, mercredi soir.
Il conjugue la musique en rock, pop, folk, blues et percussions dans
une langue bien à lui : le Klokobetz. Inutile de chercher son
origine dans le dico : le Klokochazia est un lieu purement inventé.
Lauréat lors des découvertes du dernier Printemps de
Bourges et de la Fnac, Nosfell y a obtenu les prix
« Attention talent » scène et Sacem.
Ses concerts sont une véritable invitation aux voyages dans
des paradis inventés. Sa langue ? Le Klokobeth, un dialecte qui
sort tout droit de son imagination. Seul sur scène avec sa guitare
électroacoustique et son rack de pédales, Nosfell
est un créateur d'atmosphère. Musicien et arrangeur, il
entraîne le public dans un univers totalement étrange.
Sa voix passe sans transition du registre de baryton à celui
de haute-contre.
En février et mars 2002, le musicien sans frontières
était au Japon. Depuis, il n'a pas cessé de tourner dans
divers lieux musicaux. Il a participé, en août dernier,
au festival installé dans le parc de Saint- Cloud (48 000 spectateurs).
Ceux qui l'ont déjà entendu s'en souviennent...
Nosfell crie et pleure à la fois, tout en
offrant deux facettes surprenantes à son talent d'exception.
Un concert à ne pas manquer, totalement inclassable.
Pratique : A La Luciole, mercredi 24 novembre,
à 21 h. Tél. 02 33 32 83 33.
Nosfell , la nouvelle révélation du
rock français, a séduit le public du Bathyscaphe, lundi
soir. Ils étaient une soixantaine de spectateurs à assister
au concert de ce jeune Parisien de 26 ans, chanteur et guitariste talentueux
dont on devrait entendre parler rapidement.
Labyala Nosfell, nouvelle icône de la scène rock française, sera en concert au Bathyscaphe, lundi.DR
Nosfell , vous connaissez ? Dernièrement en première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers au parc des Princes, ce chanteur-guitariste ne cesse d'écumer les scènes parisiennes et les festivals. Présenté comme la nouvelle icône du rock français, Nosfell sera en concert, lundi soir, à 21 h 30, au Bathyscaphe, à Pommerit-le-Vicomte. À découvrir.
Dévoilé lors du Printemps de Bourges par les prix « Attention talent scène » et « Résidence Sacem », Nosfell est une véritable révélation musicale. Récemment en première partie des Pixies et des Red Hot Chili Peppers, ce Parisien n'en finit pas d'étonner. Il écume les scènes de la capitale et des festivals du moment, mais ce n'est encore que le bouche à oreille qui en fait la meilleure promo : « Cet homme-là a du génie ! » C'est en tout cas ce que disent ceux qui ont déjà eu l'occasion de le voir en concert. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à le propulser au rang de « nouvelle icône du rock français » !
Nosfell chante seul, accompagné de sa guitare électro-acoustique. Seul mais multiple car il incarne une dizaine de personnages. Du sauvage effarouché au « gueulard » viril tout aussi sauvage en passant par la petite fille chinoise qui se transforme soudainement en improvisation vocale suraiguë et sensuelle façon Jeff Buckley, l'artiste se révèle être un « caméléon » musical. « Nosfell est un artiste protéiforme, inclassable, authentique qui nous mène aux confins du rêve et de la réalité » peut-on lire sur son site internet (www.nosfell.com).
Unique locuteur du... Klokobetz !
« Masta goe da brainsippa ». Ces mots ne vous disent rien, vous n'en comprenez pas la signification ? Normal. Il s'agit du titre d'une des chansons de l'artiste. Vous vous interrogez sur cette langue étrange et étrangère ? Nosfell chante la langue de son pays, le Klokobetz ! Inutile de vous précipiter sur une carte, Nosfell s'est inventé un monde, « spontanément ». « Mes chansons racontent les mythes du Klokochazia, mon pays d'origine, dans la langue locale, mais aussi en anglais », expliquait-il récemment à un confrère lors du festival Chauffer dans la noirceur, près de Coutances, dans la Manche.
Sur scène, Nosfell danse et joue des pantomimes pour accompagner sa voix et la musique. Le rock est à la base de son univers. Mais un rock très intense. Quant à sa voix, comme ses textes, elle est hors normes. Elle oscille sans cesse du grave à l'aigu, fait perdre tous ses repères à un public médusé. « Je travaille seul sur la voix, précise Labyala Nosfell. Il s'agit d'un travail d'introspection, physique, à l'intérieur de moi ».
Ses prestations scéniques sont très théâtrales. L'implication du chanteur est totale, sa musique s'incarne réellement sur scène. À la rentrée, il enregistrera son premier album, « car cela fait partie des us et coutumes de l'industrie du disque... » Enattendant, vous découvrirez un aperçu de l'univers de Nosfell en live, lundi soir, à Pommerit-le-Vicomte. Le voyage promet...
Pratique . Nosfell en concert au Bathyscaphe, 9 place de l'église à Pommerit-le-Vicomte. Tarif : 8 €, 5 € en tribunes. Réservations souhaitables au 02 96 21 90 67.